Chroniques récentes et à venir

 photo coupde_zps86l9ajtm.jpg

Le Prince d'été

Le Prince d'été
d'Alaya Dawn Johnson
nombre de pages : 448
difficulté de lecture :2.5/3













résumé 


Il y a quatre cents ans, le monde tel que nous le connaissons a connu une fin tragique. Désormais, dans la légendaire ville-pyramide de Palmares Três, ce sont les femmes qui dirigent la société. La Reine ne cède le pouvoir à un homme qu’une fois tous les cinq ans, un Prince d’été dont l’histoire enfiévrera la cité le temps d’une année. Pour June Costa, la jeune héroïne de ce roman, la vie n’est qu’art. Ses oeuvres géniales impressionnent, voire irritent ses professeurs tout autant que ses camarades. Quand elle rencontre Enki, fraîchement élu Prince d’été, elle
reconnaît en lui un artiste total, comme elle. Ensemble, June et Enki décident de créer un chef-d’oeuvre qui restera gravé à jamais dans les annales de Palmares Três, attisant la flamme rebelle qui se lève contre les restrictions anti-technologie qu’impose le gouvernement matriarcal. Mais June va bientôt tomber profondément et tragiquement amoureuse d’Enki. Or, à l’instar de tous les Princes d’été qui l’ont précédé, Enki doit être sacrifié…



mon avis



J'avoue : j'étais prévenue. N'empêche.
Je suis encore en état de choc, et j'ai du faire cette tête toutes les 4 pages.
Le Prince d'été est un OVNI livresque, c'est certain.


Non ce n'est pas ma nouvelle passion pour les gifs qui m'amène. Inclassable et définitivement original, Le Prince d'été est un roman tellement atypique que les mots ne suffisent plus. Bilan d'une lecture mouvementée :

L'histoire

L'univers est très bien pensé, malheureusement trop confus pour moi, le manque d'informations n'aidant pas. L'intrigue connait quelques creux, qui peuvent être atténués en  évitant la lecture d'une seule traite. Passés ces points négatifs, la lecture reste attrayante et dynamique.
Malheureusement la magie n'a pas opérée avec moi (comme avec d'autres). Je regrette seulement de ne pas être entrée totalement dans l'histoire, n'avoir rien ressenti de particulier, hormis de l'incompréhension.
Je crois que Le Prince d'été a une dimension que je n'ai pas su saisir, un message que je ne peux qu'effleurer. Il y avait comme une barrière, une vitre entre moi et les personnages. La désagréable sensation d'être toujours à l'extérieur.

Malgré tout, la fin (quoique très prévisible) m'a fortement émue, plus que je ne pouvait espérer.
Le principal point noir de ma lecture fut ces passages royalement "Heu...wtf?!" qui viennent rythmer l'intrigue. C'est volontairement dérangeant et cela peut freiner beaucoup de monde. Public averti donc.

Il y a notamment un, le premier du genre, que j'ai lu et relu une bonne dizaine de fois pour vérifier que j'avais bien interprété >>>
Les autres m'ont...ne m'ont pas choquée mais...je ne vois pas l’intérêt de placer des éléments si crus dans un roman qui pourrait s'en passer.


Les personnages

June est une héroïne un peu tête de mule, mais d'une imagination sans bornes. Je lui voue littéralement un culte artistique. Elle est presque le personnage le plus "normal" du roman, mais reste froide.
Gil son meilleur ami....enfin..."meilleur ami"...est attachant mais légèrement trop passif (mou du genou en fait). Il contraste beaucoup avec les caractères de feu de June et Enki.
Enki, le fameux prince d'été...Il a su me toucher d'une certaine façon. Il se révèle moins égocentrique et surfait que prévu. Un excellent point!
Les personnages secondaires sont creusés, magnifiquement reliés entre eux.

Conclusion

Le Prince d'été est un tourbillon de vie, un mélange des cultures et des religions sans la moindre barrière. Entre libération sexuelle totale et société contrôlée, un véritable OVNI livresque dans la collection R.
Ça passe ou ça casse.

Commentaires

  1. Avec moi c'est passé ! :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as beaucoup de chance :)
      Dans le fond je n'ai pas détesté, j'ai passé un bon moment, mais bon, il n'y a pas eu d'étincelle :/

      Supprimer

Enregistrer un commentaire