Tous nos jours parfaits
Jennifer Niven
nombre de pages : 384
difficulté de lecture : 2/3
résumé
mon avis
Avec Tous nos jours parfait je me lançais sur un terrain à la fois connu et totalement nouveau. Verdict.
L’HISTOIRE
Tous nos jours parfait est une bouffée d’air frais dans ce qui se fait actuellement en YA contemporain. C’est agréable, fluide, même si certains accrocs viennent ralentir l’intrigue, qui peine parfois à avancer. Pourtant, cela fait partie intégrante de l’ambiance que l’auteure installe au fur à mesure des pages.
A noter aussi : un manque de réalisme qui peut gêner à lecture, notamment dans l’attitude des parents. Ce sont des extraterrestres! Je n’ai jamais vu des adultes aussi aveugles/irresponsables/paumés/pas crédibles. Bref, j’ai besoin d’explications sur ce coup!
Point très positif : l’adaptation cinématographique. Elle est ici TOTALEMENT justifiée! Cette idée, au delà de surfer sur une tendance à Hollywood, est excellente, pertinente à souhaits! Certaines scènes se révéleront magnifiques à l’écran!!!
(En revanche, bon courage bon trouver un acteur à la hauteur du personnage de Finch! Ce sera un rôle très difficile!)
"J’ai toujours été différent, mais pour moi, la différence, c’est la normalité."
Bref : une histoire qui réussit à aborder le suicide sans rendre le roman larmoyant ou pathos. Une vraie réussite de ce côté, car Tous nos jours parfaits est une perle d’espoir.
LES PERSONNAGES
La narration crée une certaine distance avec les personnages, ce qui peut être assez désagréable. Il n’y pas une identification, comme dans Nos étoiles contraires, par exemple. Le point de vue «double», est également à double tranchant. Si on peu se trouver dans la peau de Finch, on ne le comprend pas pour autant, et c’est frustrant.
"- [...] C'était ma meilleure amie.
- Je n'en ai jamais eu. C'est comment ?
- Je ne sais pas... C'est quelqu'un avec qui tu peux être toi-même, à qui tu peux te montrer sous ton meilleur jour, ou le pire."
Violet est travaillée subtilement, son personnage évolue avec beaucoup de tendresse. Même si elle se retrouve souvent dans l’excès, en étant soit trop lente, soit trop rapide.
Finch reste mystérieux jusqu’au bout, à la manière d’Alaska. On ne saurait jamais vraiment ce qu’est le grand sommeil qu’il évoque. Mais a-t-on besoin de détails?
Aucun personnage secondaire ne m’a marqué.
CONCLUSION
Un roman qui se distingue effectivement de la masse. Je ne saurais dire pourquoi. Pas pour sa profondeur, ni son originalité. Peu être grâce à un départ intriguant, voir excellentissime, une plume agréable, un bon fond et un final d’une extrême beauté.
A réserver aux amateurs du genre, et de John Green.
(pour une fois que le parallèle est justifié, ne nous privons pas!)
J'ai bien envie de craquer pour ce livre !
RépondreSupprimerLaisse lui une chance oui ;)
SupprimerIl me fait envie celui la :3
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