Stupeur et tremblements
d'Amélie Nothomb
nombre de pages : 172
difficulté de lecture : 2/3
Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière.
N'avoir jamais lu Amélie Nothomb c'est comme ne jamais avoir gouté au chocolat : les autres en parle, et vous vous restez planté là, à contempler vos pieds comme si, soudainement, ils étaient devenus dignes d'un intérêt quelconque. Vous répondez parfaois un vague "oui oui, à ce qu'il paraît" ou "effectivement, on m'a dit", ce qui vous rappelle que vous n'en êtes pas à votre première conversation sur le sujet. Alors quelle solution? Le lire par obligation, pour faire comme tout le monde? Qui ne subit pas le phénomène mouton? Pourtant Amélie Nothomb nous démontre ici que l'important est de rester soi-même.
Stupeur et tremblements est donc une magnifique découverte. De l'auteur tout d'abord, de son humour subtil, mais aussi de ce fabuleux pays que demeure le Japon. Pour avoir écoutée Amélie Nothomb à ce propos au Salon du livre de Paris il y a quelque temps (mazette que c'est loin!), je sais que ce pays compte beaucoup à ses yeux. On ressent cet amour tout au long de la lecture, malgré un portrait assez pessimiste de la mentalité nippone.
Le style est percutant, accrocheur et transpire de personnalité. Les défauts qui sont reprochés au roman ressortent pour moi comme des véritables atouts : cette mélodie répétitive, ce "manque" d'action : sont en réalité autant de moyens de réfléchir.
Je compte le relire, pour saisir pleinement les détails qu'une adolescente (ne me vieillissez pas trop vite!) ne peux comprendre. Il me tarde également de lire un autre livre de l'auteur.
Totalement conquise, profondément émue par certains passages (voir ci dessous), je suis en méditation. Les personnages ne sont jamais blancs ou noirs, ils se montrent parfois cruels mais on ne peux s’empêcher de se laisser attendrir.
Une lecture d'un genre inhabituel pour moi mais aussi agréable qu'une autre.
Sur ce, je retourne méditer. Bonne lecture à vous!
d'Amélie Nothomb
nombre de pages : 172
difficulté de lecture : 2/3
résumé
Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière.
mon avis
N'avoir jamais lu Amélie Nothomb c'est comme ne jamais avoir gouté au chocolat : les autres en parle, et vous vous restez planté là, à contempler vos pieds comme si, soudainement, ils étaient devenus dignes d'un intérêt quelconque. Vous répondez parfaois un vague "oui oui, à ce qu'il paraît" ou "effectivement, on m'a dit", ce qui vous rappelle que vous n'en êtes pas à votre première conversation sur le sujet. Alors quelle solution? Le lire par obligation, pour faire comme tout le monde? Qui ne subit pas le phénomène mouton? Pourtant Amélie Nothomb nous démontre ici que l'important est de rester soi-même.
Stupeur et tremblements est donc une magnifique découverte. De l'auteur tout d'abord, de son humour subtil, mais aussi de ce fabuleux pays que demeure le Japon. Pour avoir écoutée Amélie Nothomb à ce propos au Salon du livre de Paris il y a quelque temps (mazette que c'est loin!), je sais que ce pays compte beaucoup à ses yeux. On ressent cet amour tout au long de la lecture, malgré un portrait assez pessimiste de la mentalité nippone.
Le style est percutant, accrocheur et transpire de personnalité. Les défauts qui sont reprochés au roman ressortent pour moi comme des véritables atouts : cette mélodie répétitive, ce "manque" d'action : sont en réalité autant de moyens de réfléchir.
Je compte le relire, pour saisir pleinement les détails qu'une adolescente (ne me vieillissez pas trop vite!) ne peux comprendre. Il me tarde également de lire un autre livre de l'auteur.
Totalement conquise, profondément émue par certains passages (voir ci dessous), je suis en méditation. Les personnages ne sont jamais blancs ou noirs, ils se montrent parfois cruels mais on ne peux s’empêcher de se laisser attendrir.
"Toute existence connaît son jour de traumatisme primal, qui divise cette vie en un avant et un après et dont le souvenir même furtif suffit à figer dans une terreur irrationnelle, animale et inguérissable."Je tiens à remercier mon papounet pour ce beau cadeau, et Amélie Nothomb pour sa jolie dédicace. Les livres nous apportent beaucoup, et aujourd'hui je suis heureuse d'appartenir à cet univers, je me réjouie des belles surprises qu'il garde encore cachées, quelque part dans l'imagination d'écrivain à l'imagination sans borne.
Une lecture d'un genre inhabituel pour moi mais aussi agréable qu'une autre.
Sur ce, je retourne méditer. Bonne lecture à vous!
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